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Mistaken Identity VERNON REID

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Mistaken Identity

[Epic / Sony Music]

Après le naufrage de Living Colour, on se demandait bien ce qu’allaient devenir les membres du groupe. Aucune nouvelle de Corey Glover, Will Calhoun perd son temps (et gagne sa croute) dans le milieu jazz-brock, Doug Wimbish continue ses collaborations avec ON-U Sound et Vernon traine avec son groupe Masque depuis un bon moment.
Dans Mistaken Identity, Vernon a rassemblé toutes les influences qui habitent sa musique comme quelqu’un qui voudrait réunir tous ses amis autour de lui : c’est la grosse fiesta mais tout le monde ne s’entend pas avec tout le monde. Ainsi, l’album souffre d’un manque d’unité et les écarts sont parfois importants d’un morceau à l’autre. D’un titre hip-hop jazzy à l’indienne (Uptown Drifter), on passe à quelque chose de carrément grunge (Saint Cobain, un hommage au leader de Nirvana), puis après un court interlude humoristique toujours aux couleurs de l’Inde, on enchaine avec un morceau hardcore bien déjanté pour mieux revenir ensuite sur le terrain du hip-hop. Mais le concept de cet album, à défaut d’être solide, est générateur de trouvailles pleines d’intelligence et a le mérite d’exploiter la richesse d’inspiration du guitariste. Ce n’est pas peu dire et l’alchimie entre jazz, hip-hop et rock fonctionne à merveille sur la plupart des morceaux. Signalons à ce sujet la présence d’invités de marque tels que Graham Haynes et Fred Hopkins et, au niveau de la production, de Prince Paul et Teo Macero. Et finalement, les quelques réserves émises précédemment laissent vite la place à des sensations nouvelles, inédites. Avec Mistaken Identity, vous n’êtes pas au bout de vos surprises !


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