Awakening
(Luv n’haight)

Sur la photo derrière le disque, ils sont plein, avec des dégaines pas possible, à fond dans le trip seventies à l’africaine. Sous la photo, un petit texte d’introduction un peu allumé dont je peux pas m’empêcher de vous traduire un extrait à l’arrachée : « ... Ecoute ... Ecoute, , pas seulement avec tes oreilles ... Ecoute avec ton âme et ton esprit les sons d’un village africain ... Ecoute les incantation au dieu Damballa au clair de lune ... Ecoute le son des pygmées mélangé au son de la soul de la 39ème rue à Chicago ... Pygmy Power ! ... » Afro-centriste à mort, à fond dans l’idéologie du Black Power, les Pharaohs ! Petit point de détail discographique : Awakening est leur seul et unique album, sorti à l’origine au début des années 70 et à son écoute, une chose paraît évidente : sa réédition s’imposait. Avec ce disque, c’est pas seulement de la musique qui investit tes baffles, c’est toute une époque, une autre façon de penser qui te saute à la gueule ! Pour ce qui est de la musique, je précise un peu les choses : Awakening fait alterner des titres façon combos jazz (avec grosse machine rythmique et section de cuivres puissante), des chansons soul de qualité (Tracks Of My Tears rappelle un peu les Meters) et de petites bombes funky, sortes de dérivés locaux des délires James Browniens. Et putain comme ça chauffe !