Blues - Rock

Sonidos
Psicodélicos

Bob Stereo

Musique psychédélique aux accents latins et tropicaux.
Avec notamment plusieurs productions des labels
Names You Can Trust et Music With Soul.
Une sélection de Bob Stereo.

1. Combo Chimbita - Chimbita Theme
2. Rolando Bruno Y Su Orquesta Midi - Supermercado Chino
3. Almas Fronterizas - Cruel Desperation
4. Sonido Gallo Negro - Mistery of Zangbetos
5. Alex Mendoza y sus Poetas Del Ritmo - Bu-Ga-Luz
6. La Sonora Roza - Alkali
7. Los Sultanes De Swat - Pirámides
8. Alba & The Mighty Lions - La Verdad
9. La Mecanica Popular - Montame En La Tormenta
10. Conjunto Papa Upa - Apriétalo
11. Alex Figueira - Esquiso
12. Lola’s Dice - Guisando Pasos feat. La Gallera Social Club
13. Los Palteados - El Palteado
14. Agrupacion Ilegal Los Imparciales - Norwegian Wood

Blues - Rock

Krautrock
Special

Bob Stereo

Une sélection de titres krautrock enregistrés ces douze dernières années
et inspirés par les maîtres du genre (Can, Neu !, Cluster).
Un mix hypnotique de Bob Stereo.

1. Sei Still - Television (Mexico/2020)
2. Trees Speak - Soul machine (USA/2022)
3. Minami Deutsch - Ubergleich Pt.1 (Japan/2016)
4. Korb - Hollow Earth (UK/2020)
5. Holögrama - Venta mariano el reptiliano (Spain/2013)
6. Kevin - Unavoidable (Japan/2022)
7. Föllakzoid - IV, III, II, I (Chile/2011)
8. Diego Garcia - Alcazares (Spain/2018)
9. Kombynat Robotron - Poldhu (Germany/2020)
10. Kosmischer Läufer - Tonband laufspur (Germany/2013)
11. Monotrophy - Feldpath (France/2018)

Blues - Rock

TAL ROSS

Giant Shirley
(Coconut Grove)

Même si c’est son premier album, Tal Ross n’en n’est pas à ses débuts dans le métier. Il fut en effet l’un des membres de la première mouture P-Funk à l’époque où la bande à George Clinton ne s’appelait pas encore le P-Funk, et son nom - Lucius Tawl Ross, son véritable patronyme - apparaît au générique de l’album des Parliaments ("Osnium" 1970) et des premiers Funkadelic. Un vétéran du black-rock, vous dis-je, et la sortie de ce disque est d’autant plus surprenante qu’elle clôt une période de plus de vingt ans durant laquelle Tal n’a pas mis les pieds dans un studio !
Cet album nous fait entendre un Tal Ross qui n’a rien perdu à son art guitaristique et dont la voix, aride, désincarnée, n’est pas dénuée d’un certain feeling. Pour ce retour inattendu, il s’est adjoint les services d’une curieuse formation qui comprend Jerome Brailey, lui aussi ancien membre du P-Funk ; Aieb Dieng, habitué des productions de Bill Laswell ; et ô surprise, l’excellent guitariste Jef Lee Johnson.
A l’écoute de cet album, on a l’impression que Tal Ross a voulu bannir à jamais le silence de sa musique, tant ces quatorze plages sont saturées de guitares électriques et acoustiques (il y en a dans tous les coins !) et c’est sous les impulsions percussives d’Aieb Dieng que l’ensemble retrouve un peu de sérénité. La musique oscille en permanence entre rock, funk et blues, alternant ballades et morceaux rapides. Il résulte de tout cela un album inégal, singulier et très déroutant qui se termine sur une belle reprise d’un classique de Funkadelic : "Wars of Armageddon", co-écrit par Tal en 1970...

Grandmaster DJ-X (Scratch n°6 / 1997)

Blues - Rock

Brazilian
Rock

Bob Stereo

Une sélection de rock brésilien des années 70 réalisée par Bob Stereo et mixée par DJ Tony Swarez.

1. Milton Nascimento - Para Lennon E McCartney
2. O Têrço - Meia Noite
3. Rita Lee - De Novo Aqui Meu Bom Jose
4. Os Vips - Papa Rua
5. Erasmo Carlos - Minha Gente
6. Som Imaginario - A No. 2
7. Mauricio Maestro - Upside Down
8. Lula Cortes & Ze Ramalho - Regato da Montanha
9. Lô Borges - Você Fica Melhor Assim
10. Som Imaginario - Morse
11. The Youngsters - Abertura
12. Marconi Notaro - Made In PB
13. O Têrço - I Need You
14. Marcos Valle - Voo Cego
15. Milton Nascimento & Som Imaginario - Norwegian Wood
16. Lula & Lailson - Blue do Cachorro Muito Louco

Blues - Rock

Tal Ross

[1995 / Coconut Grove]

Même si c’est son premier album, Tal Ross n’en n’est pas à ses débuts dans le métier. Il fut en effet l’un des membres de la première mouture P-Funk à l’époque où la bande à George Clinton ne s’appelait pas encore le P-Funk, et son nom - Lucius Tawl Ross, son véritable patronyme - apparaît au générique de l’album des Parliaments (Osnium 1970) et des premiers Funkadelic. Un vétéran du black-rock, vous dis-je, et la sortie de ce disque est d’autant plus surprenante qu’elle clôt une période de plus de vingt ans durant laquelle Tal n’a pas mis les pieds dans un studio !
Cet album nous fait entendre un Tal Ross qui n’a rien perdu à son art guitaristique et dont la voix, aride, désincarnée, n’est pas dénuée d’un certain feeling. Pour ce retour inattendu, il s’est adjoint les services d’une curieuse formation qui comprend Jerome Brailey, lui aussi ancien membre du P-Funk ; Aieb Dieng, habitué des productions de Bill Laswell ; et ô surprise, l’excellent guitariste Jef Lee Johnson.
A l’écoute de cet album, on a l’impression que Tal Ross a voulu banir à jamais le silence de sa musique, tant ces quatorze plages sont saturées de guitares électriques et acoustiques (il y en a dans tous les coins !) et c’est sous les impulsions percussives d’Aieb Dieng que l’ensemble retrouve un peu de sérénité. La musique oscille en permanence entre rock, funk et blues, alternant ballades et morceaux rapides. Il résulte de tout cela un album inégal, singulier et très déroutant qui se termine sur une belle reprise d’un classique de Funkadelic : Wars of Armageddon, coécrit par Tal en 1970...

Grandmaster DJ X

Blues - Rock

JEF LEE JOHNSON

[Coconut Grove]

Je sais pas si vous avez remarqué, mais dès qu’un nouveau chanteur / guitariste black arrive sur le marché avec force effets de sponsorisation et de marketing, la presse en fait aussitôt un nouveau Jimi Hendrix ou Robert Johnson. Et quand certains de ces artistes font la une de l’actualité, comme Ben Harper, Keziah Jones ou Lenny Kravitz, d’autres - et souvent les meilleurs d’entre eux - tracent leur chemin dans l’ombre, à l’abri des regards et des oreilles du grand public. C’est le cas de Jean-Paul Bourelly par exemple, mais c’est aussi le cas de Jef Lee Johnson. Blue est son premier album et il n’est même pas distribué en France ! Les plus attentifs reconnaissaient déjà en Jef Lee Johnson un excellent guitariste pour l’avoir entendu aux cotés de Jamaaladeen Tacuma ou au sein de la Decoding Society de Ronald Shannon Jackson. Avec cet album, on découvre un compositeur sensible et un chanteur sincère et honnête, héritier en cela d’une certaine tradition du blues rural afro-américain. D’ailleurs si vous écoutez Burn Your Fields On Down, cette filiation est évidente. Mais du blues, Jef Lee Johnson ne conserve que rarement les structures formelles, sa musique prenant tour à tour de fortes connotations funky, pop et surtout rock. Tant qu’à y mettre une étiquette, appelons donc plutôt ça du black-rock, une appellation qui, telle que la définissait James Blood Ulmer au début des années 80, semble parfaitement correspondre à l’œuvre de Jef Lee Johnson. Donc, dans Blue, pas d’esbrouffe à la Gary Moore, dans le genre « Je te mets un kilo de tripes dans chaque note ». Ses notes, Jef Lee Johnson les fait dérayer, il n’hésite pas à séchapper des gammes, à sortir des sentiers battus, empruntant des chemins jusqu’alors peu pratiqués. A l’inverse d’un Jean-Paul Bourrely, sa musique est aérée, souvent calme, ce qui ne l’empêche pas d’arracher quelques accords sauvages à sa guitare (Jungle pt. II). Au final, on a un disque trés réussi, débordant d’intégrité et qui appelle à une écoute répétée. Il serait difficile d’en demander plus.

Grandmaster DJ X

Blues - Rock

24-7 SPYZ

[Enemy]

Après Temporarily Disconnected sorti en 1995, 6 est la nouvelle étape d’une carrière par bien des cotés exemplaires. En effet, depuis la fin des années 80, 24-7 Spyz dispense son black-rock intelligent dans l’ombre des très charismatiques Living Colour et les fausses notes ont été rares. Une bonne poignée d’albums pour une musique aux influences très diverses : heavy métal bien sûr, mais aussi – racines culturelles obligent – funk, soul et parfois même reggae et ska. Une musique qui, au fil des années, s’est de plus en plus orientée vers le trash, comme le montre ce nouvel album.
La formation adoptée ici est celle du power-trio et présente sans doute un attrait sonore plus commercialisable que celui du quatuor originel – même si les disques de 24-7 Spyz sont aujourd’hui produits et distribués par un courageux petit label : Enemy (Jean-Paul Bourelly, Defunkt, Liquid Hips...).
6 contient dix-sept nouvelles compositions dont la plupart est due à la plume de Jimi Hazel, guitariste, chanteur et leader du groupe. Dix-sept morceaux le plus souvent impitoyablement découpés à coup de tronçonneuse, alternant silences et gigantesques murs de sons. Dès les premières mesures, le rouleau compresseur 24-7 Spyz est lancé et ne s’arrête que 70 minutes plus tard, marquant tout de même une petite pose en milieu de parcours le temps de trois ou quatre chansons à la personnalité plus soul. Un véritable torrent de lave en fusion, donc, qui broie sur son passage la quasi totalité de la production heavy-trash actuelle. Attention la claque !

Grandmaster DJ X (Scratch n°2 / 1996)

Blues - Rock

JAMES BLOOD ULMER

[Columbia / Legacy]

Dans la discographie de James Blood Ulmer, ce disque fait suite à l’excellent Black Rock, un album au titre significatif. Enregistré et publié à l’origine en 1983, Odyssey nous fait entendre un James Blood accompagné par le violoniste Charles Burnham et le batteur Warren Benbow. Un bien curieux trio, me direz-vous, mais ne vous y trompez pas : la musique du guitariste n’a pas changé pour autant. Comme dans ses albums précédents, James Blood hésite entre un black-rock libérateur et un free-rock harmolodique hérité de son passage dans le Prime Time d’Ornette Coleman. Que ce soit dans un hommage à peine déguisé à Jimi Hendrix (Little Red House), dans la reprise de son classique Are You Glad To Be In America ou - et surtout - dans des instrumentaux générateurs d’improvisations gospellisantes, son jeu de guitare violent et déjanté amène des solos qui ne semblent pouvoir que s’élever de plus en plus haut, expression manifeste d’une spiritualité qui n’est l’apanage que des plus grands. Oui, James Blood Ulmer est un musicien habité, comme l’était autrefois John Coltrane ou Albert Ayler.

Grandmaster DJ X


TAL ROSS

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Tal Ross

Giant Shirley

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JEF LEE JOHNSON

Blue

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24-7 SPYZ

6

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JAMES BLOOD ULMER

Odyssey

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