
Soul In Japan [1975 - 1980]
La soul japonaise fut pendant longtemps un secret bien gardé. Ce mix est l’occasion de (re)découvrir une période faste de la musique nippone, durant laquelle des musiciens comme Tatsuro Yamashita, Minako Yoshida ou encore la chanteuse jazz Kimiko Kasai enregistrèrent une très belle soul music qui n’avait rien à envier aux productions américaines de l’époque. Une sélection de Bob Stereo mixée par DJ Tony Swarez.
01. Minako Yoshida Chokkai
02. Tatsuro Yamashita Windy Lady
03. Haruomi Hosono Passion Flower
04. Kimono Kasai Along The Nile
05. Taeko Ohnuki Tokai
06. Harry Hosono & the Yellow Magic Band Tokio Rush
07. Minako Yoshida Shooting Star Of Love
08. Hiroshi Sato High Times
09. Haruko Kuwana Sundown
10. Kimiko Kasai Use Me
11. Hiroshi Sato Joint
12. Tatsuro Yamashita Hot Shot
13. Minako Yoshida Tornado
Parmi la quantité incroyable de disques récemment disponibles, Bon-Ton Roulay vous a choisi ses rééditions et nouveautés préférées.
SORRY BAMBA DU MALI Astan Kelly
Sorry Bamba Du Mali / Songhoi
Compositeur et multi-instrumentiste malien, Sorry Bamba voit son premier album solo (1977) réédité par le label Songhoi. Légende de la musique malienne, et plus spécifiquement dogon, sa carrière prolifique s’étale de 1957 au début des années 2010. L’album dont il est question ici navigue entre traditon dogon, ryhtmes afro-latins, jazz et funk... Une perle qui était devenue rare et un classique de la musique malienne !
BONCANA MAÏGA Koyma Hondo
Koyma Hondo / Hot Casa Records
Le label de Julien Lebrun et Djamel Hammadi nous gâte encore une fois avec la sortie d’une sélection de morceaux rares sortis entre 1978 et 1982 du producteur et musicien malien (encore un !) Boncana Maïga. Longtemps arrangeur et flutiste pour des musiciens latinos (cubains, colombiens,...), on trouve sur ce disques des morceaux plutôt orientés disco-funk ultra-efficaces. Encore une fois, merci Hot Casa Records !
SUPER MAMA DJOMBO Dissan Na M’Bera / LSD Edit
Radio Mawimbi Volume 2 / Mawimbi
Groupe essentiellement actif dans les années 1970 et début 1980, originaire de Guinée-Bissau, le Super Mama Djombo était un groupe politiquement engagé dans la voie de l’indépendance de leur pays (sous tutelle portugaise jusqu’en 1973) et un symbole des luttes anti-coloniales du continent. Leur plus gros succès, Dissan Na M’Bera est ici revisité par le crew toulousain Love Save The Date aka LSD pour le label afro-electro Mawimbi, sur l’excellente compilation de remix et d’edits Radio Mawimbi Volume 2 sorti il y a quelques semaines.
MULATU ATSAKE Emnete
Taitu Soul-fuelled Stompers from 1970s Ethiopia / BBE Records
Encore une compilation ethio-funk ! Oui , mais sans doute l’une des meilleures et des plus dansantes, avec des morceaux jusqu’ici jamais entendus ailleurs ! On la doit à Ernesto Chahoud, digger et dj germano-libanais, acolyte de JJ Whitefield (un des fers de lance de la scène new-funk allemande). Il a sélectionné sur trois galettes (soit 25 morceaux !) les meilleurs 45 tours issus de sa collection. Au programme, la crème de l’âge d’or de la musique éthiopienne, mélange de r’n’b, de funk, de rock, en mode pentatonique, et chanté en amharic. Un régal !
PAT KALLA & Le Super Mojo Disco Ancien Combattant
Combattant / Favorite Recordings
Vous connaissez sans doute la voix de Pat Kalla à travers ses collaborations avec les lyonnais du Voilaaa Soundsystem, et notamment leur hit « On Te L’Avait Dit » de 2015. Le musicien-chanteur-conteur d’origine camerounaise revient ici en leader avec le Super Mojo Disco, son backing band lyonnais sur cet EP sorti sur Favorite Recordings. Cinq titres produits par Bruno Patchworks Hovart, cinq hit potentiels, cinq bombes pour les pistes de danse, aux influences afro-disco, semba angolais, makossa camerounais, highlife, au son à la fois vintage et très actuel. Une vraie réussite, un disque anti-crise rempli d’énergies positives et de bonne humeur. « Attention c’est médicament » dixit Pat himself. Vivement l’album !!
FREH KHODJA La Coladera
Habibi Funk 007 : An eclectic selection of music from the Arab world / Habibi Funk
Actif depuis presque trois ans, le label Habibi Funk est un des rares sur le marché des rééditions qui s’est donné pour vocation de déterrer des trésors oubliés ou passés inaperçus de la musique seventies des pays arabes. Il sort ici une excellente compilation de morceaux en provenance d’Algérie, d’Egypte, du Liban, etc... qui ont pour point commun d’avoir mélangé des influences occidentales, subsahariennes et caribéennes, avec leur traditions musicales respectives. Bel exemple ici avec un artiste algérien largement inspiré par le style coladera inventé au... Cap-Vert ! Toute la compilation est du même acabit, plongez-y !
GUY ONE Everything I Do
#1 / Philophon
Guy One, compositeur et joueur de kologo (sorte de banjo à deux cordes, joué lors de mariages et autres fêtes du nord du Ghana) est un des leaders du style frafra en provenance du nord du Ghana (dont King Ayisoba est un autre représentant). Le morceau, mix de frafra-music et de highlife, est d’abord sorti en décembre pour annoncer l’album qui vient de sortir dans les bacs sur le très pointu label berlinois Philophon. Produit par Max Weissenfeldt (frère de J.J Whitefield dont il est question un peu plus haut, et tout deux membres des Poets of Rhythms), l’album fait le pont entre traditions et modernité, Europe et Afrique, avec un son typique de l’écurie berlinoise, analogique, gras et chaud comme j’aime.
BASA BASA Together We Win
Homowo / Vintage Voudou
Attention , album culte ! Paru pour la première fois au Ghana en 1979 (sous une autre pochette), l’album dont est issu ce titre mélange highlife, disco, afrobeat et soul d’une manière magistrale. Emmené par les frères jumeaux Nyuku, soutenus et financés à l’époque par Fela lui-même, le groupe emmène son auditoire dans un voyage à la fois dansant et spirituel, psychédélique et synthétique. A noter la présence du morceau cosmique African Soul Power, revisité par Sofrito il y a... dix ans déjà !
BLACK FLOWER Maqam Tizita Saba
Intermediate State / Sdban Belgium
Les belges du combo éthio-dub-jazz Black Flower ont décidés de sortir cet EP entre deux albums, et c’est comme toujours un plaisir de découvrir leur travail à (très) fortes influences éthiopienne et arabes. Je leur laisse le soin d’expliquer leur démarche : « L’inspiration est venue du rituel de « rêve créatif » de Salvador Dali. Avec une paire de ciseaux à la main, il s’asseyait, fermait les yeux et s’endormait. Au moment où son corps et son esprit entraient dans un profond sommeil, les ciseaux tombaient et le réveillaient. Dali commençait alors à peindre en utilisant l’inspiration de ses rêves. Ces peintures peuvent être considérées comme le résultat d’un état intermédiaire entre la conscience et le subconscient, une zone entre éveil et sommeil. »
LAMINE CISSOKHO Folon
Kora +1 / Sing A Song Fighter
Lamine Cissokho est un joueur de kora originaire de Casamance au Sénégal, descendant d’une famille de griots mandingues dont les traditions remontent au 14e siècle. Il voit son cinquième album Kora +1 datant de l’année dernière, ressortir tout récemment en vinyle. Installé depuis une quinzaine d’années en Suède, il est ici accompagné par des musiciens jazz de la scène actuelle suédoise, dont un accordéoniste, un pianiste et un contrebassiste, pour un résultat envoûtant tout en subtilité.
Bon-Ton Roulay
La musique populaire est-africaine connait son essor à la fin des années 60, principalement sous l’influence de la rumba congolaise qui envahit alors les ondes radio de plusieurs pays africains, de la Côte d’Ivoire à la Tanzanie. De nombreuses formations voient ainsi le jour sur les scènes de Nairobi et Dar es Salaam, proposant au public de la rumba puis du soukous souvent très bien produits ainsi que des dérivés locaux comme le benga, une musique initiée par D.O. Misiani qui fit fureur au Kenya dans les années 70 et 80. A cette époque, l’Est africain fut aussi une terre d’accueil pour des musiciens congolais, comme Samba Mapangala ou encore le célèbre Super Mazembe Orchestra, qui y firent carrière avec un succès certain.
Malako Disco / Samba Mapangala & Orchestre Virunga
Mama Kamale / Sukuma Bin Ongaro
Nalala Kwa Taabu / Mlimani Park Orchestra
Jaa / D.O. Misiani & Shirati Jazz
Lukasi / Orchestra Super Mazembe
Wed Today Divorce Tomorrow / Gabriel Omolo & his Apollo Komesha
Bibi Joys / Super Bunyore Band
Barua / Issa Juma & the Super Wanyika Stars
Baba Mkwe Pt. 2 / Kakai Kilonzo & les Kilimambogo Brothers
De mon expérience de dj et sélecteur musical, j’ai appris quelques ficelles du métier.
Que ce soit par la danse, l’écoute d’autres collègues, les réactions multiples du public,
les analyses à froid de ce qui fait la teneur d’une belle soirée. Dans les ingrédients incontournables, j’en conclus aujourd’hui que la soul music ne peut être absente de la playlist. Parce que cette musique est tout simplement bonne pour les têtes et les esprits. Parce qu’un morceau de soul offre une respiration à une piste de danse. Parce que la soul apaise et fédère. Parce que garantir au moins 50% de dames sur une piste, autre ingrédient indispensable à la réussite d’une soirée, c’est fendre l’armure d’une masculinité primaire et recouvrir la part féminine et sensible que chacun.e entretient.
Et la soul music participe de ce coming out !
Avec ce mix, il est question de soul music donc. Versant 70’s et early 80, soit une soul électrique et moderne, ici influencée par les restes du phantasme californien, pop et psychédélique, comme le titre California My Way de The Main Ingredients, là emprunte des attributs disco comme Attitude, Belief & Determination de Martin L. Dumas Jr, classique du Loft, ou bâtie sur des orchestrations où les synthétiseurs se taillent une place majeure, comme avec James Mason ou Richardi Mac.
A noter, la présence dans la playlist de trois titres réédités par le label Mélodies International, à savoir Aged In Harmony, Maurice Moore & The Family Affair Band et Tomorrow’s People. Ce label londonien lancé sous la patronage de Floating Points propose des raretés soul, funk et disco remarquables et ne s’arrête pas à la (ré)édition discographique puisque chaque sortie, maxi et album, est accompagnée d’un fanzine papier, contant l’histoire qui se cache derrière les titres à l’écoute.
Un détail qui plaira sans aucun doute au patron de Cafoutch, ancien directeur de publication du fanzine Scratch...
Switch ’Groov’ Exp.
Dans ce premier mix consacré à la musique brésilienne des années 2000, Bob Stereo nous propose une sélection de productions soul-funky où d’incontournables vétérans (Banda Black Rio, Azymuth, Arthur Verocai...) côtoient une nouvelle génération pleine de talent (Wilson Simoninha, Sabrina Malheiros, Mano Brown...)
Marcos Valle - Esphera 2010
Sabrina Malheiros - Sol, Céu E Mar 2017
Ed Motta - Ondas Sonoras 2013
Max de Castro - Mancha Roxa (Marcha Rancho) 2002
Jose Roberto Bertrami - Don’t Cha Know He’s Alright (Instrumental) 2014
Banda Black Rio feat. Seu Jorge & Mano Brown - Louis Lane 2011
Jair Oliveira - Sou Teu Nêgo (Todas as Letras) 2002
Arthur Verocai & Mano Brown - Cigana 2016
Denise Pinaud & Alex Malheiros - Veneno 2014
Patricia Marx - Nu 2003
Azymuth - Avenida Rio Branco 2008
Wilson Simoninha - Nós Dois 2013
Bob Stereo
Six morceaux sortis de presses en 2017, et face à eux six raretés ou classiques. Voilà le menu de cette sélection afro concoctée par Bon-Ton Roulay pour la news-letter La Discothèque Africaine.
Kodjovi Kush & Afrospot All Stars Vs Tony Allen
Artiste togolais installé à Londres, Kodjovi Kush vient de sortir son premier et très bon album, qui mélange joyeusement highlife, afrobeat et agbadja (rythme traditionnel togolais). Nutifafa, le morceau sélectionné ici faisant la part belle à la rythmique afrobeat, quoi de plus naturel que de le faire suivre par un classique de son inventeur Tony Allen, Road Safety, paru en 1979 sur l’album No Discrimination, d’autant plus que Kodjovi Kush a tourné avec Tony Allen lors de ses dernières tournées.
Belmond Black Vs Sonny Okosun
38 ans après sa première parution plutôt confidentielle, l’unique et superbe album de cet artiste camerounais méconnu retrouve une seconde vie grâce au digger de disques africains Kali AfriKali, dont c’est la première sortie de son label Kena Records. L’artiste est parti à l’époque enregistrer son album à Lagos au Nigeria, comme bon nombres d’autres musiciens à l’époque, là ou l’un des plus grands artistes nigérian, Sonny Okosuns, enregistrait en 1976 son premier album d’ou est tiré le morceau qui suit et intitulé O’Jesu.
Les As Du Golf Vs Baba Commandant & The Mandingo Band
Les 2 morceaux qui suivent ont été écrit et interprétés par des artistes togolais. D’abord Les As Du Golf, qui n’ont enregistrés qu’un seul album devenu très recherché, et dont est issu le morceau sélectionné ici. Il précède un titre de Baba Commandant sorti il y a 2 ans mais qui va très bientôt retrouve le chemin des bacs des disquaires puisque le toulousain Mr Boom a relooké de fort belle manière un des titres les plus puissants de l’album, en le (re)taillant pour le dancefloor. Le label français Mawimbi a repéré le travail effectué par Mr Boom et s’apprête à le sortir en version vinyle d’ici quelques semaines, pour le plus grand bonheur des dj’s... et des danseurs !
Winam Jazz Band Of Africa Vs Migori Superstars Vs Africaine 808
Il semblerait que le Kenya soit à l’honneur ces dernières semaines avec pas mal de sorties autour du style benga qui a enflammé les pistes de danse dans les années 70 et 80 à Nairobi. Avant d’écouter un edit concocté par les toujours très efficaces berlinois Africaine 808 d’un obscure morceau issu de la toute fraîche compilation Flee Project Issue 1 - Benga sur le label du même nom, petit rappel de barème avec ce morceau 100% benga originel de 1976 du Winam Jazz Band Of Africa.
Siassia & Tokobina Vs Orchestre Cavacha
On ne s’éloigne pas tant que ça du Kenya, ni musicalement ni géographiquement, avec la paire de morceaux qui suit, puisque le benga a beaucoup de liens avec la rumba et le soukous du pays voisin le Congo-Zaïre, les deux styles s’étant fortement influencés l’un et l’autre. On peut notamment l’entendre à l’écoute de la première sortie du label Nouvelle Ambiance (petit frère du label Sofrito d’Hugo Mendez associé au digger Nicolas Skliris), sorte de new-wave-minimal-electro-soukous enregistré à Paris dans les années 80. Retour aux sources ensuite avec un morceau de rumba-cavacha-soukous datant de 1975 par le bien-nommé Orchestre Cavacha, du Congo.
Nkotti Francois & The Black Styl 77 Vs Francis Bebey
On repart au Cameroun avec d’abord une autre réédition qui vient de paraitre sur le nouveau label français Nanga Boko Records tenu par le digger (encore un !) Armand de Preseau, fondateur du riche site www.africangrooves.fr. Le premier album du chanteur N’Kotti François parut pour la première fois il y a tout juste 40 ans, et mélange des styles aussi divers que le rock, l’afrobeat, la soul, le soukous, le funk, voire même un soupçon de twist.
Pour clôturer cette sélection, on s’écoute un titre assez rare et ô combien doux pour les oreilles : O’bia du légendaire camerounais Francis Bebey.
Pour recevoir la news-letter La Discothèque Africaine, merci d’envoyer votre e-mail à ladiscoafro (at) gmail.com
Bon-Ton Roulay
Ce mix est le quatrième volume de ma série Jazz, Dance & Fusion consacrée au jazz qui s’écoute à la verticale, sur une piste de danse. Enregistré spécialement pour la Discothèque Africaine, lettre d’information musicale lancée par CAFoUTCH, ce volume est consacré à la riche scène jazz sud-africaine.
Le continent africain en général, l’Afrique du Sud en particulier, ont développé des formes jazzistiques propres, hybridant une esthétique et un mouvement nés aux Etats-Unis avec la sensibilité à la fois roots et moderne si caractéristique des musiques africaines.
L’Afrique du Sud est à ce titre un cas à part, tant la digestion et la réinterprétation du jazz nord-américain a permis le développement de formes à la fois locales, vernaculaires mais aussi fidèles au canon du style et à son parent premier, le blues. Je ne m’étendrai pas sur le terrain de l’histoire du jazz sud-africain ainsi que son articulation avec les problématiques sociales, culturelles et politiques qui ont agité et agitent toujours ce pays. Pour les curieux, je vous renvoie aux travaux de Denis Constant-Martin ou de Lorraine Roubertie Soliman, deux spécialistes (français(-e)) sur ces questions.
Lors d’un séjour à Cape Town, j’ai mesuré à quel point cette ville et ce pays respirent la musique. J’ai voyagé, un peu, et la musique est ma première entrée quand je suis loin de mes bases. Avec Cape Town, le choc fut intense et unique. La musique se sent partout, le jazz surtout. Cape Town était la ville d’Abdullah Ibrahim, alias Dollar Brand, qui représente le parrain de la scène jazz sud-africaine, aux côtés de Hugh Masekela. Mais Abdullah Ibrahim est à part puisqu’il s’attacha, lui, le pianiste et musicien accompli, a développé un langage jazzistique propre à son pays, sa formation culturelle, sa ville. Ainsi jaillit le Cape Jazz, à l’écoute dans le mix avec le morceau Black Lightening ou la dédicace à ce même Abdullah Ibrahim par le bassiste Johnny Dyani. Mais le jazz en Afrique du Sud, c’est aussi une affaire d’exil. L’apartheid a effectivement provoqué une diaspora importante de musiciens. Hugh Masekela notamment, qui écrivit le sublime album Home Is Where The Music Is, dont vous écouterez un extrait avec le titre Inner Crisis. Beaucoup de jazz sud-africain fut donc enregistré à l’étranger. C’est le cas d’ Africa de Sathima Bea Benjamin (la femme d’Abdullah Ibrahim), de MRA de Chris McGregor, de Baleka par Jabula.
Avec ce set, j’ai souhaité présenter, sans être exhaustif, la large palette qu’offre je jazz sud-africain. Pour le démarrage, une inclinaison spirituelle et modale, avec le son inimitable de Batsumi ou le représentant illustre de la scène de Johannesburg, Winston ’Mankunku’ Ngozi, le Trane sud-africain. Une inclinaison plus soul et funky avec Dick Khoza et Black Disco. L’épine dorsale qu’est le Cape Jazz ensuite, pour finir avec des titres dancefloor, avec, en point d’orgue, une version live de Part Of A Whole de Masekela. Sans oublier le présent, avec le talentueux Tumi Mogorosi ou l’hommage à ce pays par le pianiste français Florian Pellissier.
Ubuntu !
Switch “Groov“ Experience
De retour de sa tournée estivale avec Walkabout Sound System, Tony Swarez s’est dit qu’il devait continuer à faire un peu le ménage dans son CAFoUTCH…
Voici 1972, une sélection tirée d’albums où l’on trouve beaucoup de classiques.
Les quelques raretés sont disponibles sur de récentes rééditions.
01. Denise La Salle « Trapped By A Thing Called Love »
02. Al Green « So You’re Leaving Me »
03. Ronnie Mc Neir « I’m So Thankful »
04. The Temptations « Run, Charly Run »
05. Dr John « Right Place »
06. Earth Wind & Fire « Power »
07. Madhouse « Serve’Em »
08. The Everyday People « Get Down »
09. Lyn Collins « Fly Me To The Moon »
10. Maceo Parker « A Funky Tale To Tell »
11. Nite Liters « Bakers Instant »
12. Eddy Senay « Zambezi »
13. Herbie Mann « Respect Yourself »
14. George Benson « White Rabbit »
15. Isley Brothers « Brother, Brother »
16. Timmy Thomas « Dizzy Dizzy World »
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