Mundial

Bossa Nova
Cocktail

Bob Stereo

Bob Stereo continue son exploration de la musique populaire brésilienne en ce concentrant cette fois sur les mythiques années 60. Une bonne dose de bossa nova, une pincée de samba et un zeste de jazz composent ce savoureux cocktail, qui alterne classiques et raretés.

01. Tem mais samba (1966) Odette Lara
02. Onde anda o meu amor (1962) Orlann Divo
03. Samba em tres tempos (1969) Julinho
04. Image (1966) Sylvia Telles
05. Borboleta (1966) Chico Feitosa
06. A chuva (1964) Os Gatos
07. Chegança (1965) Edu Lobo
08. Malvadeza durão (1965) Nara Leao
09. Estrada do sol (1967) Antonio Carlos Jobim
10. A different beat (1967) Luiz Henrique & Walter Wanderley
11. Miss Universo (1968) Tita
12. It’s tempting (1965) Luiz Bonfa & Eumir Deodato
13. Barumba (1964) Tamba Trio
14. Afinal (1963) Alaide Costa
15. Pepino Beach (1968) Marcos Valle
16. João do trem (1966) Pery Ribeiro & Bassa Tres
17. She’s a carioca (1965) Rosinha de Valença

Soul - Funk

1971
classics
& rarities

Tony Swarez

De retour de sa tournée estivale avec Walkabout Sound System, Tony Swarez s’est dit qu’il devait faire un peu le ménage dans son CAFoUTCH… Il a commencé par ranger ses albums par ordre chronologique puis s’est donné comme devoir de rentrée d’en sélectionner les meilleurs extraits.
Voici 1971, une sélection où l’on trouve beaucoup de classiques. Les quelques raretés sont disponibles sur de récentes rééditions.

01. Little Sonny « You Got A Good Thing »
02. Al Green « All Because »
03. Curtis Mayfield « Get Down »
04. Earth Wind & Fire « Bad Tune »
05. Beginning Of The End « Sleep On Dream On »
06. David Newman « Captain Buckles »
07. Sly Stone « Runnin’ Away »
08. The Isley Brothers « Love The One You’re With »
09. Honey Cone « Are You Man Enough… »
10. Baby Huey « Running »
11. Bill Withers « Harlem »
12. Booker T & The MG’s « Melting Pot »
13. Swamp Dogg « Remember, I Said Tomorrow »
14. Idris Muhammad « By The Red Sea »

Soul - Funk

New Orleans
Soul Funk

Tony Swarez

En juin 2016, Bab Musique organisait, en partenariat avec la Dynamo de Banlieues Bleues, une journée d’étude consacrée à la série télévisée Treme et, plus largement, à New Orleans, sa culture, sa reconstruction, ses communautés, ses musiques.

Tony Swarez, dj et activiste marseillais, avait clos la journée avec un dj set en forme de revue soul-funk des musiques néo-orléanaises. On lui a gentiment demandé de mettre en boite cette sélection pour en faire profiter le plus grand nombre.
Résultat, une heure de bonnes vibrations où l’on sent Big Easy dans chaque note et chaque mélodie, avec des titres de Eddie Bo, Curly Moore, The Meters, John Boutté, Willie Tee ou du Dirty Dozen Brass Band.

© photo Art Neville - 1974

Soul - Funk

1970
classics
& rarities

Tony Swarez

De retour de sa tournée estivale avec Walkabout Sound System, Tony Swarez s’est dit qu’il devait faire un peu le ménage dans son CAFoUTCH… Il a commencé par ranger ses albums par ordre chronologique puis s’est donné comme devoir de rentrée d’en sélectionner les meilleurs extraits.
En 1970, quelques artistes noirs sont passés inaperçus comme Marshall Hooks et son black rock déjanté ou Junior Parker qui nourrit son blues d’une grosse dose de funky soul. The Temptations virent psychés, Curtis Mayfield et Shuggie Otis sortent leur premier album solo…

01. Funky Thithee by Shuggie Otis
02. The Outside Man by Junior Parker
03. I Want The Same Thing Tomorrow by Marshall Hooks
04. Psychedelic Shack by The Temptations
05. Funkier Than A Mosquito’s Tweeter by Ike & Tina Turner
06. Black & White by Young Holt Unlimited
07. Take My Love by Willie & The Mighty Magnificients
08. Living On Your Love by Johnny Adams
09. Your Thing Ain’t No Good... by Marie Queenie Lyons
10. Gatur Bait by The Gaturs
11. We People Who Are... by Curtis Mayfield
12. Dreams by Buddy Miles
13. Reverend Lee by Roberta Flack

Mundial

Brazilian
Cocktail

Bob Stereo

Grand passionné de musique populaire, Bob Stereo vient de passer une année en immersion dans l’âge d’or de la musique brésilienne.

Dans ce premier mix qui se consacre aux années 70, vous pourrez découvrir - ou redécouvrir - classiques underground et raretés, signés par le génial arrangeur Arthur Verocai, l’increvable Marcos Valle, les incontournables Azimuth - qui ouvrent le mix sous le nom d’Apolo IV dans l’un de leurs tout premiers morceaux, le vétéran Johnny Alf - dans un titre produit par Deodato, le prodige Joao Donato, ou encore le soulful Tim Maia qui conclut puissamment cette sélection. Envoyez la musique !

Tracklist

01. Apolo IV / Azimuth (Mil Milhas-Tema de Marcelo) (1969)
02. Erasmo Carlos / Mundo Cao (1972)
03. Jorge Ben Jor / Negro é lindo (1971)
04. Edu Lobo / Cantiga de Longe (1970)
05. Ivan Lins / Se Dependesse De Mim (1972)
06. Arthur Verocai / Pelas Sombras (1972)
07. Tamba Trio / Jogo da Vida (1975)
08. Joao Donato / Nãna das Aguas (1973)
09. Orlandivo / Onde Anda o Meu Amor (1976)
10. Waltel Branco / Walking (1975)
11. Jane Duboc / Mister Yes (1971)
12. Burnier & Cartier / Aí É Que Tá (1974)
13. Marcos Valle / Democústico (1972)
14. Beto Guedes / Chapeu de Sol (1977)
15. Johnny Alf / Que Volte a Tristeza (1978)
16. Lo Borges / Toda Essa Água (1972)
17. Roberto Menescal / Depois da Queda (Tema de Flor) (1969)
18. Jacks Wu / The Leader (1971)
19. Tim Maia / Eu Amo Você (1970)

Mundial

Wahran - Marseille

Oran / Marseille, deux ports face à face sur la Méditerranée, avec une (…)

Ou plus exactement le pop-raï. Née dans la ville et la région d’Oran au cours des années 70, cette musique a déferlé sur la Méditerranée et l’Europe dans les années 80, à partir du boulevard d’Athènes qui descend de la gare Saint Charles. Mais les liens musicaux entre les deux cités sont plus anciens que la vogue des Chebs, à découvrir dans ce mix multi-supports, multi-périodes, thématique et exigeant, mais néanmoins un peu bordélique, on est quand même à Marseille.


Maurice El Medioni

  Touchia Zidane 

 

Maître du pianoriental, Maurice El Medioni maîtrise aussi bien l’arabo-andalou que les rythmes latinos ; à l’orée des années 50, il mélange les deux et va jouer un rôle inestimable dans la formation de la chanson urbaine oranaise moderne. Maurice El Medioni s’installe à Marseille en 1962, avec l’émigration des Pieds Noirs vers la métropole, et sera un infatigable animateur de la vie musicale de la ville jusqu’à son récent départ pour Israël.
(titre sans rapport avec le célèbre footballeur dégarni, c’est une référence au mode « zidane » de la musique arabo-andalouse)
Extrait du CD Buda « Le meilleur des trésors de la chanson judéo-arabe ».


Khaled

  Hada Raykoum 

 

« Marseille était la deuxième capitale du raï après Oran », affirme Khaled dans son autobiographie Derrière Le Sourire. Ici, un de ses tubes d’avant la gloire internationale qui a suivi Didi, publié par les éditions MCPE qui avaient un pied à Marseille et l’autre à Barbès.
K7 MCPE 1198


Sami El Reliziani

  Alemtek L’houb 

 

Comme son nom l’indique, Sami el Reliziani n’est pas d’Oran, mais de Relizane, une autre ville de l’Ouest. Cet illustre inconnu a publié sur un label non moins inconnu, Solfiaphone, de très belles chansons, entre chaâbi, chanson oranaise et coplas espagnoles. On retrouve au piano l’inévitable Maurice El Medioni qui fait le lien ténu de ce morceau avec Marseille.
45 tours Solfiaphone n°5


Blond Blond

  Wahran El Bahya 

 

L’Oranais Albert Rouimi - dit Blond Blond car il était albinos - était célèbre pour ses talents d’amuseur : ambianceur de génie, imitateur de Maurice Chevalier, adaptateur en arabe de standards (Darladirladada, Et vlan passe-moi l’éponge…), mais il maîtrisait aussi l’arabo-andalou. Il a terminé sa vie à Marseille, où il a laissé autant de souvenirs musicaux que de billets au casino de Carry Le Rouet, il est enterré au carré juif du cimetière des Trois Lucs. Ici, sa version de l’hymne à Oran composé par Lili Labassi.
45 tours Dounia 1279


Cheikha Djenia

  Ya Hbibi Rani Marboun 

 

Cheikha Djenia est une figure majeure du raï féminin, dans la lignée d’une Remitti. A noter que ce style rural (voix, tambour guellal et flûte gasba), s’il est bien une source majeure du raï, a été baptisé raï traditionnel a posteriori, le terme raï étant apparu dans les années 70. Auparavant, on parlait de genre oranais pour désigner cette musique rurale venue des bédouins. Une production des années 80, éditée pour la France par les Éditions Boualem basées à Marseille, du côté de la Porte d’Aix, et toujours en activité en 2016.
K7 Boualem EBM 193


Ahmed Waby

  Yamina 

 

Entre Ahmed Waby et Marseille, la relation est de courte durée, mais assez importante, puisque notre arabo-latin lover y voit le jour en 1921. Il y passe seulement quelques mois avant de retourner grandir à Oran, la ville de son père. Il deviendra dans les années 50 un des principaux représentants du style asri (contemporain), mélange entre chanson oranaise traditionnelle, musique égypto-libanaise et rythmes latinos.
45 tours Nouvelle Vague 1065


Belkhayati

  Allah Issael 

 

Cheikh Mohammed Belkhayati a été l’un des modernisateurs du raï traditionnel, notamment en enrichissant l’instrumentation avec des cordes. C’est à Marseille qu’il enregistre son premier 45 tours, chez les éditions Tam Tam.
45 tours Oasis 10975


Rachid & Amina

  Achki Agoune 

 

Ce duo de chanteurs de pop raï côtoie les sommets atteints par Fadela et Sahraoui ou Khaled et Zahouania, mais leur notoriété est aussi mince que les autres sont célèbres. Encore une publication des éditions Boualem.
K7 Boualem EBM 256


IAM / Khaled

  Oran Marseille 

 

Réunion de vedettes.
Extrait de la compilation Raï’n’B Vol 2

Une sélection Phocéephone


http://phoceephone.blogspot.fr/

 

Mundial

Space Echo

Les résonances atlantiques et cosmiques venues du Cap-Vert

Au printemps 1968, un cargo rempli d’instruments de musiques de l’ère électrique et électronique qui s’ouvre alors, avec les synthétiseurs Hammond, Moog ou Korg, fait chemin jusqu’à Rio de Janeiro pour l’Exposiçao Mundial Do Son Electrônico, première du genre dans l’Hémisphère Sud.
Tandis que les musiciens brésiliens ou colombiens sont toujours sous le choc des nouvelles sonorités parvenant de ces instruments-machines, le bateau reprend son chemin. Il suit l’Atlantique jusqu’au large des côtes cap-verdiennes où il finira sa route, dans des circonstances troubles, coulé par l’armée soviétique dit une légende digne des meilleurs films d’espionnage d’inspiration cold war.

Et d’après vous, dans quelles mains atterrissent ces précieux objets de sons ? Dans celle de musiciens cap-verdiens, après que leur charismatique leader anti-colonial Amilcar Cabral eut la bonne idée de distribuer également ces instruments dans les établissements publics disposant d’électricité.
Voilà pour l’histoire.

Pour ses conséquences musicales, il nous a fallu attendre l’année 2016, pour nous européens et citoyens du monde, pour en prendre la mesure et nous spatialiser à notre tour à l’écoute de la musique révolutionnaire qu’inspira cette traversée atlantique imprévue d’instruments venues de l’ouest américain.

Les musiques de l’Atlantique Noir sont affaire de circulation et d’hybridation. Le Cosmic Sound of Cabo Verde que nous présente le label Analog Africa offre une nouvelle illustration de ce même changeant musical, ce syncrétisme musicologique et sonore, que fut et sont toujours les musiques noires. Le paysage sonore qu’ouvre cette compilation proposée par Samy Ben Redjeb, avec la collaboration du dj Déni Shain, démontre ainsi, si il en est encore besoin, la modernité du répertoire musical africain, ici lusophone, né aux temps des indépendances, où la culture est plus que tout question politique. Modernité non seulement musicologiques par l’apport, dans le cas présent, de l’électronique musicale, modernité, surtout, d’un territoire musical qui se nourrit des résonances culturelles de l’espace transatlantique dessiné, pour une toute autre raison, par les anciens esclavagistes et colonisateurs.

Comment maintenant retranscrire avec des mots l’expérience musicale que constitue les quinze titres de la compilation ? Exercice périlleux tant la richesse musicale et émotionnelle est au rendez-vous, du début à la fin de l’écoute. On s’installe dans ce qui fait figure de navette spatiale, commandée par les sons de synthétiseurs et soutenue par des sections rythmiques solides et hypnotiques, véritables battements de conduite honorant de la plus belle des manières l’idée même de groove. Il s’agit bien d’une évasion extra-terrestre qui, tout en nous projetant au plus lointain, nous plonge au plus profond de nous.

On décèle bien vite une signature, cap-verdienne, d’abord, avec des bases rythmiques vernaculaires, telles les Mornas, Coladeras ou Funana, lusophone, ensuite, avec des mouvements rappelant le semba angolais. Les instrumentations sont amples, complexes et magnifiques. Pianos, voix, accordéons, guitares, percussions, synthétiseurs se juxtaposent et s’harmonisent dans les hautes sphères, où l’esprit seul peut suivre la mesure. Où la technique et la théorie musicale s’effacent devant la puissance rythmique, évocatrice et spirituelle de la musique.
Les chanteurs sont nombreux, les backing band le sont moins, huit des quinze titres étant l’œuvre de Voz de Cabo Verde, dirigé par Paulino Vieira, figure tutélaire de cette folle scène cosmic sound cap-verdienne.

Un mot enfin sur les enregistrements et la production. Prodigieux. J’avais bien annoncé un mot. Il est amplement suffisant.

Vous savez ce qu’il vous reste à faire ?

  Po D Terra 

Arnaud Switch ’Groov’ Exp.

Hip Hop

CM Jones

Motions, quand le hip-hop rime avec fusion

« Le hip-hop, c’était mieux avant ? » Vieille rengaine des bboys addicts et fan éperdus du golden age du style durant les années 90. Nombre de suiveurs du mouvement s’accordent pourtant à dépasser ce présupposé quasi rituel tant la production dans le vaste champ que détoure aujourd’hui le hip hop est pléthorique et stimulante. Pas une semaine, pas un jour sans une réjouissance à se mettre dans les oreilles, entre le revival 90’s porté par la jeune ou la plus ancienne garde east coast, l’imagination débordante aux quatre coins de la planète pour digérer et réinventer sans cesse le style, tout en respectant ses racines et codes ou, (et la liste ne sera pas exhaustive) la nouvelle école du beatmaking lancée il y a maintenant une bonne dizaine d’années par un membre de la famille Coltrane, j’ai nommé Flying Lotus.

Devant tant d’offres, difficile de faire le tri et de s’arrêter vraiment sur un projet.
Et un jour, un album sort du lot, par sa qualité musicale, c’est une base incontournable, mais surtout par la sincérité qu’il dégage et la prise de risque qu’il engage.
 Ce sont les sentiments ressentis à l’écoute du dernier album du duo franco-américain CM Jones, formé par le beatmaker Creestal et le rappeur MoShadee.

Motions est un album dense, exigeant, ne se contentant pas de resservir une formule, mais puisant aux sources du jazz fusion, de la soul tendance psychédélique et du boom bap 90’s proposant, au final, une version dépoussiérée de ce que l’on nommait, au début des années 2000, le son abstract hip hop. De l’abstract, en version vocal, avec la voix de MoShadee et des featurings de classe avec Blu, King Krab et Georgia Anne Muldrow.

Motions est également le thème de l’album, le duo reprenant ici la bonne tradition jazzistique où une ritournelle faisant office de squelette musical du disque introduit, articule et conclut l’album. Par delà cette variation, l’auditeur navigue entre des productions nu soul, d’autres plus expérimentales, des inspirations tirant vers le cosmic jazz ou d’autres instrumentations plus directement boom bap.
La production assurée par Creestal est particulièrement soignée, pointue, attentive aux détails. A quelques exceptions près, comme le morceaux Old Souls, qui s’invitera avec délice dans votre playlist du samedi soir histoire d’improviser quelques pas de danse, les titres refusent la sacro-sainte construction couplet/refrain pour privilégier des montages plus complexes, faits de montées, de respirations et de transitions. Je ne ferais pas la liste des éléments instrumentaux et arrangements que j’apprécie. Tout est bon, parce que tout est cohérent, homogène et intelligemment produit. Je peux toutefois citer les batteries, bien sûr, une base quand on parle de beatmaking, et les claviers, comme sur le merveilleux titre Pay Due, ceux de Levels également où, si vous vous aventurez à fermer les yeux, le visage de Lonnie Liston Smith apparaitra comme par enchantement.
Question voix, l’ensemble est également de haute tenue. Alors, si il faut trouver une réserve, histoire d’équilibrer ne serait qu’un peu cette chronique, j’aurais aimé écouter davantage Georgia Anne Muldrow sur Rays. Enfin, c’est vraiment pour trouver quelque chose à redire.

Il me faut également évoquer le travail d’édition, avec la publication sur Munchie Records, label géré par MoShadee et Creestal. 200 copies vinyles distribuées et numérotées, avec une pochette magnifique signée par Deuce et CoreGrafx, accompagnée par quelques goodies à l’intérieur. Vous pouvez ajouter à cela un clip récemment mis en ligne, mettant à l’image le titre Old Souls. C’est même Creestal qui s’est collé à la réalisation, avec des images tournées dans Chinatown, à New York. 

Du fait maison, mais du fait maison top-notch comme on dit de l’autre côté de l’Atlantique. L’émotion qui se dégage du disque n’est pas étrangère au processus artisanal, au sens noble du terme, dont il est l’œuvre. 
J’ai débuté ce texte en évoquant un premier préjugé entourant la communauté hip hop. Pour conclure, j’en évoque un second : l’underground. Terme galvaudé dans bien de ces usages aujourd’hui, force est de constater que pour un album comme Motions et la démarche artistique de CM Jones, il reprend tout son sens et sa force. La musique n’est ici ni une histoire de moyens, de communication virale, de name dropping ou de tendance du moment. 
La musique est ici affaire de sincérité, de travail, de complicité, de respect. 

Maintenant, vous savez ce qu’il vous reste à faire !



CM Jones - Motions (Munchie records, 2016)
https://munchierecords.bandcamp.com/album/m-o-t-i-o-n-s

Switch Groov Exp.

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